À essayer : faire du traîneau à chiens en Mauricie!

Hop, hop! Allez, belle, mon beau chien, on avance! Hop! Hop!

Voilà à quoi ressemble un samedi matin classique pour Pierre, musher et amoureux des chiens, responsable des sorties en traîneau pour les visiteurs du domaine Le Baluchon. Vêtu d’un anorak me rappelant mon époque à La Compagnie de la Baie d’Hudson, ce « personnage » est loin d’être singulier… Pierre ne m’a pourtant entrouvert qu’un chapitre de sa vie mouvementée, mais il est clair qu’il est passionné et fonce à 100 % dans chacune de ses actions, que ce soit lors de ses visites en forêt ou bien auprès des bêtes dont il s’occupe maintenant; elles lui rappellent d’ailleurs son enfance dans le Nord.

Pierre nous explique comment faire pour conduire le traîneau, comment les chiens réagiront, quoi faire en cas de pépin (je suis convaincue que chaque courbe m’entraînera dans une culbute monumentale…). Nous écoutons attentivement, l’aventure phare de ce week-end d’hiver en Mauricie commence!

Malheureusement quelque peu malade, j’ai dû prendre la décision de ne pas m’essayer à la conduite cette fois-ci, un peu trop faible pour prendre les rênes. Je n’en suis pas pour le moins déçue, car c’est dans le traîneau guidé par Pierre lui-même que je m’installe pour la prochaine heure!

Je suis aux premières loges, les chiens aboient continuellement dans une cacophonie percutante, impressionnante. Ils veulent partir, tirent sur le traîneau, ont hâte de décoller. On se rend bien vite compte que ce n’est pas le maître qui force le départ, ici!

Lorsque nous prenons de la vitesse, je suis aux anges, le froid me happe le visage, mais j’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Le paysage défile, défile, défile…. Nous slalomons rapidement entre les arbres, je crains pour mes amis derrière, mais ils font ça comme des pros et nous suivent allègrement. Je m’entends rigoler toute seule et j’observe les chiens qui filent le parfait bonheur.

Pierre continue de leur donner de l’amour, s’arrêtant çà et là pour s’assurer que tout est OK ou lorsque certains d’entre eux s’emmêlent. Mes préjugés par rapport à cette activité s’envolent. Les chiens ne souffrent pas parce qu’on « abuse » d’eux pour qu’ils nous tirent pour notre bon plaisir. Ils adorent ça et ça paraît. Quand on s’arrête pour faire une pause, ils hurlent, tirent, aboient pour partir de nouveau. Leurs yeux pétillent, on voit qu’ils sont bien nourris et soignés et que leur musher (maître-chien de traîneau) les aime comme ses enfants.

Je suis heureuse du vent qui se frotte à ma peau et qui me fait couler les yeux, car entre les larmes que je relâche se retrouvent quelques-unes pleurées de bonheur. L’hiver québécois à son meilleur dans un moment de liberté totale en pleine forêt!

Merci Pierre, je me souviendrai longtemps de cette journée trop courte.

Pour lire un autre article sur le même week-end en Mauricie de février, c’est par ici : La Mauricie toute en rencontres. Et mes autres épopées dans la région par ici : Mauricie.

Avez-vous déjà essayé le traîneau à chiens au Québec?

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*Cet article a été écrit à la suite d’une tournée de presse avec Tourisme Mauricie et Parcs Canada. Les opinions sont toutefois les miennes. Si j’en parle, c’est que j’ai vraiment aimé ça, invitée ou pas!