Istanbul, une soirée à explorer le quartier Galata

Istanbul. Comme elle est difficile à décrire, cette ville! Il y a de tout : des odeurs qui émanent des kiosques de marrons rôtis, des crissements de tram sur la chaussée, le frôlement du vent le long du Bosphore, sans parler de toutes les saveurs qui ont ravi mes papilles.

C’est vrai, ma description de la ville est très simpliste et en surface. Je n’en connaissais que très peu sur Istanbul et encore moins sur la Turquie lorsque j’ai décidé d’y faire halte en septembre dernier, mais je n’en étais pas moins excitée à l’idée d’en découvrir la culture et la gastronomie, sans parler de cette architecture époustouflante.

Mais que dire de l’histoire derrière tout ça? J’ai une tendance terrible à oublier toutes les dates qui me sont expliquées, à confondre les époques et, encore pire, à éviter tout ce qui peut ressembler à de la politique, ce qui est parfois assez honteux quand on sait que ces éléments sont étroitement liés à ce qui fait d’un pays ce qu’il est intrinsèquement…

Pour ne pas avoir l’air trop inculte, j’ai joint l’utile à l’agréable et je me suis inscrite à une visite guidée du quartier de Galata avec Context Travel. Je n’avais absolument aucune idée de ce qui m’attendait, surtout que la guide, Cilia, est une doctorante spécialisée dans les quartiers d’Istanbul, tripeuse d’histoire et d’urbanisme, notamment de l’Empire ottoman. Disons que j’avais peur de ne pas suivre ou de me faire bourrer le cerveau de dates…

Finalement, j’ai eu droit à plus de trois heures de jasette décontractée en bonne compagnie sur la ville et son quartier portuaire, ses particularités et ce qui en a fait ce qu’il est aujourd’hui. Tout ça s’est déroulé de l’heure magique pour la photo jusqu’à la tombée de la nuit. Comme je voyage seule, c’est un moment de la journée pendant lequel j’ose rarement m’aventurer dans des quartiers inconnus, alors j’ai particulièrement apprécié l’heure de la visite.

Nous avons découvert des endroits que je n’aurais probablement jamais vus, même en plein jour, faute d’avoir osé y pénétrer (comme cette église orthodoxe où nous avons pu assister à une cérémonie au dernier étage d’un vieil immeuble, ou bien ce vieil atelier de travail derrière une porte en bois défraîchie barrant le chemin dans une ruelle qui ne laissait rien paraître de son charme).

Comme je vous disais, l’histoire ne fait pas partie de mes forces, alors je vous laisse sur une série de photos qui vous racontera bien mieux que moi la vie du quartier de Galata.

 

Si vous passez par Istanbul, ne ratez pas cette visite ou au moins le quartier de Galata! Demandez si Cilia est disponible, j’ai vraiment aimé son style et la façon qu’elle a de raconter des histoires pour nous faire comprendre les faits sans nous y perdre.

À noter : Cette visite se déroule entièrement à pied et à un rythme lent, donc il est facile de suivre, même dans les pentes abruptes de Karaköy. Pour plus d’informations sur la visite, consultez le site de Context Travel.

Aimez-vous les visites guidées en voyage? De quel type?

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