2 avril – Sur une terrasse de Granada
Les deux vols que nous prenons sont interminables, quoique pourtant courts, faisant escale à Miami. Des hublots, nous apercevons les fameux Keys de la Floride, des îles perdues que l’on se plait à deviner et des étendues d’un bleu des plus purs où les profondeurs laissent deviner des récifs de corail. Je somnole entre les communications de l’équipage. Nous n’en pouvons plus lorsque nous touchons enfin le soleil à Managua au Nicaragua, cette ville que les guides nous ont recommandé de laisser tomber, mais que nous visiterons tout de même en coup de vent.
Déjà, l’humidité et les 31 degrés nous assènent un coup de massue. Nous avons cette nuit gelé pour nous rendre à l’aéroport… Tout un contraste! Dehors, à la recherche d’un peu de brise (et pour éviter les chauffeurs de taxi insistants), nous attendons notre chauffeur privé réservé la veille avec Paxeos, faute d’avoir eu (ou pris) le temps de planifier nos déplacements. Pour 45 $US, Mario nous emmène du point A au point B, c’est-à-dire notre auberge à Granada, à une heure de là. Certes, j’ai vu mieux comme économies d’échelle, mais après les semaines de fou que je viens de faire, ça fait du bien de ne pas réfléchir pour 22,50 $US. D’autant plus que Mario se fait un plaisir de répondre à mes questions sur le pays tout au long du trajet!
Vers 15 heures, nous posons nos sacs sur nos lits à l’Hostel Entre Amigos, à quelques pas du centre-ville de Granada, souvent vue comme le centre névralgique du tourisme au Nicaragua.
Dans cette ville qui semble si grande sur plan, nous trouvons rapidement nos repères, parcourons quelques coins de rue sans nous en apercevoir, obnubilées par les couleurs, les sons et l’architecture. Pour vous donner une idée de grandeur, des limites du centre jusqu’au lac Nicaragua, on met tout au plus vingt minutes de marche, mais attention au chaud soleil qui brûle la peau et affaiblit la meilleure des motivations!
Il fait si chaud que nous n’avons pas le choix de nous arrêter régulièrement à l’ombre, lourdes et poisseuses d’humidité tout comme les boissons fraîches que l’on nous sert pour un dollar ou deux, d’ailleurs, suintantes sur la table. La population locale, pourtant grouillante à la nuit tombée, semble s’être cachée de la chaleur dans les grands jardins intérieurs des demeures coloniales ou dans les cours à l’abri des rayons grâce aux bougainvilliers et autres grands arbres fleuris parsemés dans la ville.
Alors que je sirote un Macua, cocktail national à base de rhum blanc et de jus de fruits, je me rends compte que j’aime déjà Granada. Je ne sais pas si l’ambiance festive des congés de Pâques change la ville, mais elle est pourtant bien différente de ce qu’on m’en avait dit… La grande place centrale devant la cathédrale est bien vivante, les gens se promènent, goûtent à la bouffe de rue, achètent des ballons pour les enfants et déambulent le long de la Calzada, la rue piétonne. Un peu plus de deux ans que je n’avais pas mis les pieds en Amérique Centrale et je me rends compte que l’esprit latin me manquait. Ces prochaines semaines seront agréables, j’en suis certaine alors que j’écris ces lignes!
Quels pays d’Amérique Centrale avez-vous déjà visités? Sinon, lesquels vous font le plus envie?
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