Que faire en Cappadoce à Ortahisar

Article publié le 8 décembre 2024.

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Que faire en Cappadoce en 72 heures: itinéraire et incontournables

Mon aventure en Cappadoce commence après une journée de transport de Montréal à Istanbul! Me voilà éveillée dans ma chambre troglodyte prête à découvrir tout ce que la région a à m’offrir. Ça fait des lustres que tout le monde en vante les mérites, allez hop! À mon tour de jeter mon dévolu sur un 72 heures en Cappadoce. Voici donc mes suggestions pour déterminer que faire en Cappadoce, où aller, quoi voir et l’itinéraire que j’ai emprunté!

Un tour de Mustafapaşa

Dès 8 heures, le petit-déjeuner est servi dans la salle à manger de l’hôtel Jerveni Cave où je loge. Je me régale du buffet généreux en fromages, légumes et pains comme l’apprécient les Turques dans une salle à manger lumineuse.

Après le déjeuner, il me reste du temps avant mon rendez-vous avec mon guide Nasuf, alors je vais me balader dans les environs de l’hôtel).

La ville de Mustafapaşa est calme, c’est dimanche matin et les étudiants de l’université dorment encore. Les hommes qui installent leurs terrasses et boutiques répondent à mes Gunaydin (bon matin en turc) tout sourire. Je reviens rapidement à ma chambre me préparer, mais le coup d’œil est impeccable!

Hôtels troglodytes à Mustafapasa
Vue sur Mustafapasa - Cappadoce, Turquie

Départ pour la ville souterraine de Kaymakli

Je rejoins Nasuf vers 9h30. Ce sera mon guide des prochains jours, le tout organisé par l’agence avec laquelle je collabore souvent, Allô Destinations). Nous partons donc d’abord pour Kaymakli, une ville souterraine, dont les premières excavations datent de l’époque des Hittites.

Creusés comme abris et lieux de vie, ces tunnels et cavernes descendent doucement sous terre comme un labyrinthe. Bien que le sens de la visite soit bien délimité aujourd’hui, je m’étonne que les résidents de ces cavernes aient pu s’y retrouver tellement ça part dans toutes les directions!

Ce n’est pas un lieu pour les claustrophobes, je vous assure, et il y avait foule ce matin-là, mais l’expérience de se faufiler dans quelques tunnels la tête baissée puis d’apparaître de nouveau dans des antichambres où l’on peut se tenir debout divertit définitivement. Un site impressionnant quand on pense aux moyens de l’époque. Surtout quand on voit les immenses portes taillées dans la pierre qui se roulaient pour restreindre l’entrée aux couloirs en cas d’attaque!

Prix: 13 euros, mais seules les liras turques sont acceptées (eh oui, même si les prix sont affichés en euros comme il s’agit d’une devise plus stable).

Plongée dans la vallée des pigeonniers

Eh non, pas les pigeonniers qui tiennent votre courrier au bureau! Les vrais de vrais pigeonniers d’autrefois alors que les familles se targuaient de leurs richesses grâce au nombre d’oiseaux qu’ils abritaient dans les trous creusés dans les falaises de pierre. Ils étaient utilisés pour collecter le guano, un engrais précieux.

Voilà donc d’où vient le nom de cette vallée (Güvercinlik Vadisi) que nous croisons. Le travail dans le tuf est impressionnant. Surtout l’état de conservation de tout cela!

Bien que les pigeons aient en majorité délaissé leurs abris aujourd’hui, vous retrouverez des centaines de sites similaires au travers de la Cappadoce. Gardez l’œil ouvert, c’est beau à voir!

Panorama sur la vallée des pigeonniers en Turquie

Uchisar, la citadelle qu’il faut absolument voir en Cappadoce

Comme son nom l’indique en turque, la citadelle du haut, ou la citadelle d’Uchisar, veille au grain au-dessus de la vallée de pigeonniers. Cette immense roche n’est pas une forteresse comme on l’entend, mais plutôt un immense rocher rempli de petits trous pour les pigeons, les habitations troglodytes et les besoins d’antan.

Aujourd’hui, on vient surtout y randonner jusqu’à son sommet, au-dessus de la ville sympathique d’Uchisar.

Petit conseil: passez à la droite du village quand vous arrivez à la zone de stationnement pour éviter l’entrée pleine de bus et de touristes et finissez par là en marchant d’abord dans les ruelles à flanc de colline. Vous contournerez ainsi par les édifices luxueux de l’hôtel Argos et pourrez entrer dans une station troglodyte dans leur jardin pour gagner une belle vue sur la forteresse, le tout en permettant de vous balader au calme dans le village.

J’ai été surprise quand nous avons contourné la forteresse à l’étage où on y paie l’entrée, car des hordes de gens arrivaient alors que je venais de passer une heure presque complètement seule autour. J’ai donc vite dépassé cette zone pleine de kiosques de marchandises et de stations selfie pour regagner la voiture, heureuse d’avoir connu Uchisar autrement, en passant par l’autre côté!

Cela dit, le panorama y est saisissant. On observe Göreme et son musée en plein air au loin, puis la vallée rouge qui se dessine. Un délice pour les yeux!

Vue de l'hôtel Argos - Cappadoce

Kadineli, repas dans un restaurant-coopérative de femmes

En turque, Kadin veut dire femme et eli, le suffixe pour main, donc Kadineli prend tout son sens comme nom de cette coopérative de travail de femmes.

Je m’y suis délectée de spécialités culinaires de la Cappadoce sous les conseils de Nasuf, mon guide.

D’abord, Yaprak sarma, ou des feuilles de vigne farcies de riz (180 TL), puis des fleurs de courgettes farcies (Kabak çiçegi dolmasi à 350 TL).

Ensuite, le plat typique de Eriste Cesitleri, des nouilles traditionnelles recouvertes de fromage, de noix et de graines de courges broyées (175 TL). C’est un peu comme la poutine ou le pâté chinois de Cappadoce, quoi! Le goût est fin et la texture intéressante. À essayer!

À deux, nous avons du mal à tout finir, donc c’est un repas assez généreux et abordable pour la qualité!

Restaurant Kadineli - Coopératif féminine

Belvédère d’Esentepe

En route pour notre prochaine destination, Nasuf s’est arrêté à un endroit sur le bord de la route qui ne laissait clairement pas présager sa beauté: le belvédère d’Esentepe (vous apercevrez plutôt des affiches de Salkimtepesi qui, paraît-il, est un ancien resto qui était sur les lieux).

Le nom de l’endroit se traduit par là ou il y a le vent = Esen et Tepe = colline. Vous vous doutez donc que la vue y est absolument splendide!

J’ai toujours vu les photos des cheminées de fée et des montgolfières de Cappadoce, mais rarement les grands espaces ouverts comme ça; les beautés géologiques étendues à l’infini!

Belvédère d'Esentepe

Promenade dans la vallée des Moines (Paşabağlari)

Au site de Paşabag ou Paşabağlari, la vallée des moines, j’apercevrai de près les fameuses cheminées de fée.

D’abord, nous prenons un chemin différent des autres (l’avantage d’avoir mon guide Allo Destinations pour moi!) afin de jouir d’une vue imprenable sur le site. Nasuf m’explique que les deux volcans locaux sont responsables des différentes strates que l’on distingue dans les pierres, les demoiselles coiffées comme on les appelle parfois.

Leurs petits chapeaux de pierre foncée confèrent aux cheminées de fée des airs surréalistes et, à mesure que l’on descend à leurs pieds, je réalise la grandeur de ces mastodontes naturels. Se promener lentement sur le site est agréable.

Ne manquez pas le géant à 3 têtes. Faites aussi gaffe au soleil, car il y a peu d’ombre, comme à peu près partout en Cappadoce! Le chapeau est de mis.

Prix: 12 euros et 350 TL pour l’audioguide.

Cérémonie de Derviches tourneurs

Les derviches tourneurs, souvent associés à la culture soufie ou la confrérie des Mevlevis, sont une attraction incontournable en Turquie. Cette activité spirituelle et mystique consiste en la sama, une danse méditative en quête de sens spirituel, d’union avec le divin.

Vu que la terre tourne sur elle-même, les derviches tourneurs issus de la Cappadoce croient que tourner sur eux-mêmes a une signification importante.

Konya est la ville la plus emblématique pour découvrir les derviches tourneurs. Rumi, le fondateur de la confrérie Mevlevi, y a vécu et enseigné et on lui dédie d’ailleurs un musée dans la ville.

J’ai donc pris part à ma première cérémonie de sama à 18h chez Kapadokya Motif Sema. On s’installe dans les gradins et on nous demande le silence complet, sans photos ou applaudissements. Puis commence la musique, les paroles et ensuite la danse hypnotique des derviches tourneurs.

Il y a vraiment quelque chose de particulier à les voir tournoyer sereinement, leurs longues jupes blanches flottant au-dessus du sol sans jamais s’accrocher alors qu’ils tournent aussi entre eux sur la piste. Si vous vous demandez que faire en Cappadoce, ça fait certes partie des activités incontournables!

Cérémonie de derviches tourneurs en Cappadoce

Avanos, ville de la poterie

Pour souper, nous nous rendons à Avanos. En chemin, c’est si beau de voir les lumières dans les villages troglodytes au loin et la citadelle d’Uchisar briller.

Avanos est une petite ville pittoresque connue pour sa longue tradition de poterie, qui remonte à l’époque hittite. Le fleuve Kızılırmak (le plus long de Turquie) apporte l’argile utilisée pour la fabrication de céramiques.

Nous mangeons au restaurant Bizim Ev, qui se traduit par notre maison. Nasuf me conseille la poterie kebab (testi kebab en turc) alors j’opte pour la version poulet et, lui, la version bœuf.

Je suis loin de m’attendre à ce qui arrive à table alors que je mange les diverses trempettes en entrée ainsi que ma soupe tarhana, une soupe traditionnelle turque.

Les poteries sont recouvertes de pâte pour les sceller, puis mises au feu dans un cabaret métallique. Les flammes effectuent leur travail et on toque ensuite contre la pâte pour la libérer. La poterie brûlante est déposée devant nous et la viande extrêmement tendre est extraite à l’aide d’une cuillère.

Un repas délicieux qui s’est terminé avec un baklava, bien sûr! 🙂 De retour à Mustafapaşa, je cogne des clous, donc je lis un peu, puis je vais me coucher dans ma chambre troglodyte au Jerveni Cave Hotel.

Voilà une première journée complète en Cappadoce déjà terminée. Je me sens choyée d’être ici et de voir un pareil endroit. En plus, la météo s’avère magnifique pour novembre: j’ai passé la journée en t-shirt!

Envolée de montgolfières en Cappadoce au lever du jour

Je n’ai jamais été matinale, c’est le moins que l’on puisse dire, mais si je me lève de si bon matin, c’est généralement en voyage et parce qu’il y a un lever de soleil à voir quelque part.

Imaginez-vous de la magie, une électricité dans l’air, ponctuée de bouffées d’air dans le ciel, un peu comme le son que fait une baleine quand son souffle perce l’eau. Le bruit d’une montgolfière qui inonde son ballon d’air chaud ressemble étrangement à celui du mammifère.

Je divague, mais ce sont deux types de mastodontes, non? 😉

Tour de montgolfière de Göreme, Cappadoce

En Cappadoce, il faut absooooolument vivre une envolée de montgolfières, que ce soit à bord de l’une d’elles si le budget le permet (comptez entre 200 et 300 euros pour un peu plus de 1h de vol), ou encore au sol, à admirer leur danse lente dans le ciel qui se colore doucement de teintes orangées.

Si vous avez de la chance, le ciel sera ocre ou rose, mais certains jours l’arc-en-ciel se fait discret, comme lors de mon passage. Qu’à cela ne tienne, car c’est magique même à la noirceur, quand les ballons sont encore au sol ou tout près de ce dernier et que la voiture déambule à quelques mètres à peine de leurs flammes qui illuminent leurs rondeurs.

Je suis restée longtemps à les écouter, les admirer se faire des petits coups de coude dans les airs et monter et descendre pour s’éloigner avec le vent. Certaines sont même passées très près de la colline où je me tenais. Quel spectacle!

Si vous vous demandez quoi faire en Cappadoce, cette activité est au sommet de la bucket list en Turquie, c’est certain!

Montgolfières en Cappadoce au lever du soleil
Montgolfières dans les airs

Visite du Musée en plein air de Göreme

Le Musée en plein air de Göreme est l’un des sites les plus représentatifs et incontournables de la Cappadoce et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

Cet ensemble monastique se compose de plusieurs églises et chapelles creusées dans la roche, datant du 9 au 11e siècle. La conservation des fresques chrétiennes réalisées à la fin de l’époque byzantine est bluffante à mon sens, surtout en pleine nature comme ça. On peut remercier la vie troglodyte pour leur protection de la pluie, du vent et de l’effet du temps.

J’ai pu aussi voir d’anciennes habitations troglodytes, bains, greniers et cuisines/salle à manger. Tout cela a été creusé dans des formations rocheuses entourées de cheminées de fée dans une vallée splendide et verdoyante.

La plus belle pièce à visiter selon moi est l’église Tokali, la plus grande et la plus impressionnante des églises de Göreme. Les fresques d’un bleu perçant sont magnifiques!

Prix: 20 euros et audioguide pour 350 TL, environ 40 TL de stationnement.

Une légère montée permet d’accéder au site, mais ce n’est pas trop sportif. Ensuite, on s’y balade à notre guise entre les différents emplacements et églises. Certaines ont des escaliers un peu à pic, mais encore une fois bien faisables.

À noter qu’une règle interdit la photographie dans certaines zones des églises pour préserver les fresques.

Habitations de chapelles - Musée en plein air de Gôreme
Musée en plein air de Göreme à contre-jour

Vallée de l’amour, que faire en Cappadoce

Pourquoi donc cette vallée pourrait-elle s’appeler ainsi, vous pensez? Eh oui… laissez libre cours à votre imagination et vous trouverez. Ce sont en effet les formations rocheuses en forme de phallus qui occupent la vallée qui lui valent ce surnom.

Divisée en 2 sections, la vallée de l’amour est le seul site imposant qui soit gratuit en Cappadoce. Comme la route pour se rendre n’est pas large, on y retrouve très peu de bus et très peu de gens en général.

Au premier site, nous sommes seuls au monde! Il est possible de randonner tout autour des phallus ou de s’asseoir et d’admirer leurs formes, tout comme au second site, mais…

Celui-ci est plus éloigné de la route, on a une marche d’une quinzaine de minutes à faire pour se rendre aux pieds des formations rocheuses dans une vallée des plus agréables à parcourir à pied, lentement, pensivement, malgré le chaud soleil. Un chemin de terre s’y rend toutefois si vous ne craignez pas pour la voiture ou si vous voulez vous éviter la chaleur l’été.

Village de Çavusin et rafraîchissements locaux

De la route, on s’arrête ensuite pour admirer la citadelle de Çavusin, village niché autour de deux massifs rocheux remplis d’anciennes habitations troglodytiques. Ce vidéo d’un des meilleurs pilotes de drone vous donnera une meilleure idée de l’aspect pittoresque du village:

Le château, ou plutôt les ruines de l’ancien château de Çavuşin, se trouve sur une colline qui surplombe le village. C’est là que mon guide Nasuf stationne le véhicule et nous allons l’explorer un peu!

Nous passons par une ancienne habitation dans la pierre qui peut être visitée gratuitement, transformée en petit café sympa avec une vue imprenable.

En descendant le petit escalier (en passant à côté du Fairyland Cave Hotel), vous serez accueillis par la chaleureuse Zehra qui tient le kiosque de jus frais. Ce sera orange pour moi, le tout pour 40 TL!

Finalement, elle nous offre le börek et on échange quelques sourires avec le peu de mots qu’elle connaît en anglais et mon peu de mots en turc. Je chérirai ce moment simple alors que je passe derrière le comptoir pour une photo!

À quelques mètres le long de la falaise, des affiches écrites à la main mènent à l’église Saint-Jean-Baptiste qui date du VIe siècle. Il n’y a pas meilleur exemple d’être littéralement au cœur de l’histoire que ce petit pigeonnier d’humains au-dessus du gouffre. WoW!

Des köfte près de la rivière rouge d’Avanos

Nous passons à la ville d’Avanos pour un repas de köfte rapide. Hélas, la ville située au bord de la rivière rouge, renommée pour sa tradition potière qui remonte à l’époque hittite, ne m’offre pas l’effet escompté, car l’accès à sa rivière est bloqué par de la construction…

Une Cappadoce plus verte, moins aride

Un autre monde, plus vert, moins aride que ce qu’on voit en format carte postale se dessine alors que Nasuf fait un petit détour par son village d’enfance.

Eh oui! Force est de constater que la Cappadoce n’est pas que cheminées de fée et instagrammeuses en robes de soie devant les envolées de montgolfières; c’est aussi des agriculteurs prolifiques (abricots, courges, vignes, etc.) et de la verdure qui ne paraît pas tant dans les réseaux sociaux.

De chaque côté de la route, des vignes dont les raisins serviront à créer du vin blanc, du populaire cépage Emmie de Turquie. Puis des dépouilles de courges laissées çà et là au bord des champs, vidées de leurs pépins!

Caravansérail de l’époque Seldjoukide, empire turc

Le Saruhan Kervansaray est un autre site incontournable de la Cappadoce qu’il faut absolument visiter. (C’est moi ou j’ai l’impression que tout est incontournable ici! Héhé!

Il s’agit d’un ancien caravansérail datant de 1249, construit pendant l’époque seldjoukide. Un caravansérail était un lieu de repos et de commerce pour les voyageurs et les marchands qui parcouraient les routes commerciales, telles que la Route de la Soie.

Aujourd’hui, le Saruhan Kervansaray est un lieu touristique, excellent exemple d’architecture seldjoukide, avec des éléments typiques de cette période, tels que de grandes portes en bois sculpté, des murs en pierre massive et des cours intérieures spacieuses.

On y tient aussi des spectacles de derviches tourneurs dans une ambiance un peu plus intimiste que là où j’ai assisté au mien (voir ci-haut).

Prix: 40 TL – Une visite à Sarıhan Karavansaray dure généralement 30 minutes, selon votre intérêt pour l’histoire et l’architecture.

Coucher de soleil à Ortahisar

Commencer la matinée avec le lever du soleil, puis terminer les visites avec un coucher de soleil sur la forteresse d’Uchisar constitue un beau chapitre de Cappadoce bien ficelé, à mon sens.

Un belvédère clairement envahi par les touristes en saison offre un panorama imprenable alors que le ciel change de tenue à chaque instant, jusqu’à perdre ses lueurs.

Derrière, le rose s’installe au-dessus du volcan, un des deux volcans éteints jadis responsables de ces éruptions de lave qui ont créé toutes les vallées et formations de cette région de Turquie!

Jennifer au coucher de soleil sur Ortahisar

Repas du soir à Ürgüp

Nasuf et moi sommes les seuls clients à l’hôtel ce soir, alors nous invitons Surrey Y’a, la proprio de l’hôtel, à venir manger avec nous à Ürgüp, la plus grosse ville près de Mustafapaşa où se trouve le Jerveni Cave Hotel.

Nous mangeons au Cappadocia Restaurant au pied de la colline illuminée, encerclée par la ville animée. J’opte pour la soupe de poulet en entrée et le gombo/okras dans une sauce tomate comme repas. Plein de liquides. Parfait pour s’hydrater après de belles journées lumineuses qui m’ont rosi les joues.

Centre-ville d'Ürgüp le soir

Quitter la Cappadoce, mais pourquoi y voyager?

Le lendemain matin, je dois hélas me rendre à l’aéroport pour mon vol vers Istanbul. Bien que je raffole de cette ville que je visiterai pour une 3e fois, je suis un triste de quitter la Cappadoce. Mon itinéraire de 72 heures en Cappadoce a passé tellement vite!

La Cappadoce m’aura marquée, c’est certain. Cette région, c’est:

  • Des villes aux dizaines de cafés où l’on sirote doucement un çay ou un kahve avec des amis (ou en prenant des notes si on est touriste!).
  • Des sites loin des autocars et des hordes de gens qui suivent un drapeau quand on visite en novembre avec un guide qui connaît les bons plans (merci Allô Destinations).
  • Des gens vraiment sympathiques quand on prend le temps de leur sourire, de tenter quelques mots de turc (merci Duolingo!).
  • De bons restaurants où manger une cuisine turque traditionnelle, mais aussi plein de chaînes et de restos internationaux si c’est ce que vous convoitez.
  • Des couchers de soleil fabuleux et des levers de soleil encore plus magiques.
  • C’est aussi de la poussière constante sur les chaussures et la voiture, le nez et la bouche sèche du climat continental beaucoup moins humide qu’au Québec.
Volcan de Cappadoce au coucher de soleil

Mais c’est surtout,

Surtout.

Surtout.

Des wow à profusion.

À quand votre voyage en Cappadoce?

Je vous conseille de travailler avec une agence pour rendre votre aventure en Cappadoce et en Turquie parfaite et sur mesure. J’ai travaillé avec Allo Destinations et j’ai adoré l’organisation, le chauffeur, les activités incluses, etc. À recommander! D’ailleurs, si vous mentionnez le code MOIMESSOULIERS en les contactant, vous aurez droit à une réduction et si vous réservez, je vous enverrai l’un de mes livres voyage!

Je comprends clairement l’entrain des gens pour cette destination maintenant!

Maintenant que vous savez que faire en Cappadoce, cliquez ci-dessous pour découvrir mes autres articles au sujet de la Turquie.

Même si j’ai réalisé un partenariat, les opinions dans ce texte demeurent les miennes et n’ont pas été influencées de quelque manière que ce soit. Apprenez-en davantage à ce sujet en lisant la politique éditoriale et mentions légales

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