La Thaïlande, un paradis de foodie

Des épices variées et relevées, des légumes à volonté et des recettes simples et efficaces, sans parler de prix dérisoires pour des produits frais à tous les coins de rue. Difficile de demander mieux, vous ne trouvez pas?

En fait, ce que je vous décris ici, c’est la gastronomie de quelques pays d’Asie du Sud-Est, mais tout particulièrement celle de la Thaïlande. Ce pays, bien qu’un peu trop populaire à mon goût, est un paradis pour les voyageurs qui aiment goûter à de nouvelles saveurs et textures et déambuler dans des marchés colorés, bruyants et fourmillant de nouveautés.

Pendant cinq semaines, mon amoureux et moi avons visité le nord, le sud et deux des îles les plus connues, à la recherche de plats qui ne nous étaient pas familiers pour nous déstabiliser un peu, mais surtout pour peaufiner les talents culinaires déjà appréciables de chéri. Aux marchands, nous avons posé un nombre incalculable de questions du type :

–       « C’est quoi ce fruit?

–       #*&(*#.. »*! »#&(*)#

–       Ah bon… d’accord. Ça ressemble un peu à du… »

Évidemment, ce n’est pas facile de se comprendre dans une langue étrangère. En plus, les ingrédients de ces plats savoureux ne se traduisent pas toujours ou ne s’expliquent pas très bien, mais nous avons tenté au mieux de nos capacités d’absorber le plus d’information sur cette cuisine pour nous y sentir familiers et en rapporter des souvenirs particuliers.

Marchés locaux

Nous avons cumulé un nombre incalculable de visites de marchés locaux, mes attraits favoris de toute ville, encore plus particulièrement en Asie! Il est même possible d’y semer les autres touristes si on découvre de petits marchés méconnus. C’est si facile de se perdre dans les nombreuses allées et de se laisser porter par les odeurs, les sons, le trafic de gens. Parfois, un sourire est suffisant pour créer une connivence avec le marchand, d’autres fois, la gymnastique linguistique est rigolote. Dans tous les cas, vous reviendrez avec une expérience à raconter.

 

Cours de cuisine

Nous avons également assisté à plusieurs cours de cuisine, ce qui peut s’avérer pratique pour parfaire votre compréhension des ingrédients typiques, mais aussi pour apprivoiser les marchés locaux si vous n’osez pas, car la plupart des cours sont jumelés à une visite du genre. Quand on a quelqu’un pour nous expliquer les us et coutumes, c’est plus facile d’aller au-delà de ses appréhensions. J’ai suivi trois cours, tous excellents :

Blue Elephant – Bangkok

Cet établissement dans le restaurant réputé du même nom est plus huppé que la moyenne avec des cours en classe en groupes plus grands, parfait pour une expérience haut de gamme jumelée à une visite d’un marché local méconnu de Bangkok.

Apple & Noi Cooking – Kanchanaburi

Dans un gîte (guesthouse) de Kanchanaburi, Noi dispense des cours de cuisine précédés d’une visite personnalisée au marché local. Les cours sont en petits groupes, bien organisés et vous choisissez les plats que vous voulez apprendre à faire. Noi est tout un personnage sympathique et haut en couleur; elle vous taquinera sur vos piètres talents de cuisinier, mais vous apprendrez beaucoup en peu de temps. Si vous le pouvez, revenez manger au restaurant, les plats sont délicieux.

Baipai Thai Cooking School – Bangkok

En banlieue de Bangkok, l’emplacement de cette école suffit à lui seul pour apprécier l’expérience (jardin verdoyant, bassins d’eau, chaises longues et édifice ouvert sur l’extérieur), mais cuisiner attablés au comptoir autour du chef est vraiment dynamique et convivial. Les groupes sont petits et vous êtes également amenés à un marché pour en apprendre plus sur les produits thaïs.

 

Oser goûter

Prendre des risques, oser goûter, poser des questions, c’est la meilleure façon de se lancer dans la découverte d’une gastronomie, quelle qu’elle soit. C’est d’autant plus important en présence d’une barrière linguistique, mais aussi lorsqu’on ne connaît pas les rudiments de cette culture culinaire. Mes meilleures découvertes ont été celles qui me faisaient le plus douter, parce que je ne connaissais pas le contenu des plats, en raison de la salubrité de l’endroit ou de la qualité des ingrédients.

Bon, j’ai faim, alors je m’en vais « téter » mon chum pour un bon souper thaï, maintenant que nous avons découvert une épicerie orientale juste au coin (Marché Oriental, St-Denis coin Jean-Talon) qui vend la plupart des produits nécessaires pour refaire les recettes apprises en Asie.

Bon appétit!

Quel est votre plat thaï préféré ou lequel avez-vous le plus envie?

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