Mon matcha… et sa lecture d’accompagnement

Article publié le 7 janvier 2013 et mis à jour le 10 janvier 2023.

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Une route du thé au Japon

Décembre 2010. Ayant tout juste signé mon formulaire de décrochage de l’Université de Hiroshima, où j’étais venue poursuivre des études supérieures, j’avais encore un mois à écouler au Japon et une soif insatiable de thé. L’occasion était idéale de partir en quête de thé, armée de mon japonais imparfait mais fluide et de mes bottes de marche.

Voici un récit de ce séjour, organisé selon les cinq (même six!) sens indispensables à tout amateur de thé – et de voyages, d’ailleurs. En deuxième partie, j’y ai joint les conseils d’un professionnel du thé afin d’ajouter à mon expérience et de pouvoir vous faire des recommandations plus fines.

La vue : Miyajima

Miyajima (ou Itsukushima) est une ile montagneuse peuplée de cerfs où le Tout-Hiroshima se retrouve pour randonner – le plus souvent pour prendre le téléphérique puis les quelques marches qui restent jusqu’au sommet du mont Misen.

Il est cependant tout à fait possible de monter et de redescendre la montagne en quelques heures… à condition de savoir où trouver de l’énergie.

Matcha et gâterie typique de Miyajima

Matcha et gâterie typique de Miyajima

Tout d’abord, avant d’arriver à la montagne à partir du quai, pas très loin du grand temple shinto d’Itsukushima qui se déploie sur l’eau, un salon de thé où l’on sert sencha (1) ou matcha (2) accompagné d’une ou deux gâteries typiques de la ville : un gâteau en forme de feuille d’érable (momiji) fourré de pâte de haricots rouges (azuki). Visuellement, j’avais l’impression de me retrouver devant un biscuit feuille d’érable de mon enfance. C’est un délice d’un autre ordre, un peu moins sucré, plus en subtilité.

Grâce au coup de fouet du matcha (littéralement!), j’ai pu « escalader » la première moitié de la montagne, et ainsi accéder à un temple bouddhiste, le Daisho-in, que je n’aurais pas pu visiter si j’avais pris le téléphérique. Là, un mandala de sable coloré de style tibétain, mais aussi une tisane au léger goût malté préparée par les moines et servie à volonté… en plus d’un bol de senzai (3) chaud. Sur les bancs bleus, les gens mangeaient en silence, sauf pour les bruits d’aspiration qu’ils laissaient échapper, question de ne pas se brûler… et de montrer leur appréciation. Avant de reprendre mon ascension, je suis passée acheter un sac de tisane à la boutique du temple.

La suite est de l’histoire connue : j’ai terminé la montée pour profiter d’une vue sur les îles, puis j’ai dévalé les marches, traquant au passage les derniers arbres aux feuilles rouges (oui, oui).

Avant de quitter la ville, j’ai eu envie d’un moment de détente; je suis donc retournée au salon de thé afin d’essayer, cette fois, le sencha setto (de l’anglais sencha set). Le récit de mon « exploit » physique m’a même valu un gâteau supplémentaire de la part de la propriétaire… que j’ai dégusté en savourant une dernière vue sur le torii (4) rouge emblématique de l’ile.

Torii_Miyajima Senzai_tisane_Daishoin_Miyajima 

 Le toucher : Hagi

Tant qu’à être basée à Hiroshima, aussi bien pousser un peu et faire les quatre heures de bus qui me séparent de Hagi, petite ville située sur la mer du Japon et connue pour ses chawan (5) (le style de poterie se nomme Hagi-yaki). Je me suis dit que j’y tâterais de la poterie et en profiterais sûrement pour y boire un bon thé.

Sous la pluie battante et dans le froid, j’ai fini par trouver mon auberge, où mes hôtes chaleureux m’ont accueillie avec un thermos de thé vert sur la table de la petite pièce sur tatami où j’allais dormir. Il faisait froid jusqu’à l’intérieur – quoi de plus normal lorsqu’on dort par terre dans une maison mal isolée – mais les jambes sous la couverture chauffante et les mains autour d’une tasse de thé, il me semblait être protégée des éléments.

Ma chambre à l’auberge de Hagi

Ma chambre à l’auberge de Hagi

 La visite de Hagi s’est déroulée doucement, rythmée par les repas traditionnels aux mille plats préparés par mes hôtes. Le musée du chawan étant fermé pour une raison « hors de notre contrôle », je me suis rabattue sur les galeries d’art aux prix variés et les petites boutiques dans le but de trouver « mon » chawan. En trois jours, il sera fort possible d’avoir un coup de cœur, m’étais-je dit… et j’en ai bien eu un, pour un bol en terre rouge-brun avec une large bande horizontale bleu-mauve, d’une belle légèreté et à un prix raisonnable (5000 yens, soit environ 60 $). Il est revenu dans mes bagages avec quelques tasses (j’avais gardé de la place pour des poteries, sachant que j’en achèterais).

Dans mes voyages comme dans ma vie quotidienne, j’applique l’adage « demandez et vous recevrez »; ici, cela a bien fonctionné. J’ai ainsi pu visiter l’atelier d’un potier (et y boire une tasse de thé) situé au bord des canaux; j’ai également eu l’honneur de me faire brasser un matcha selon les règles de la cérémonie du thé dans un pavillon aménagé chez une dame, tout près du musée de la ville. Bien sûr, parler la langue est un atout, mais avec quelques phrases-clés, vous pourrez vous aussi vivre des expériences du genre.

Potier_Hagi The_atelier_Hagi

L’odorat : Onomichi

Onomichi n’est pas une ville de thé – mais ses 25 temples bouddhistes à flanc de montagne en font une ville de contemplation et d’inspiration. On y hume l’air frais de la mer intérieure de Seto tout en ayant une vue sur Shikoku et six autres îles (auxquelles on peut d’ailleurs accéder en empruntant un vélo à un des terminaux cyclistes et en traversant les ponts qui y mènent).

En une journée, j’ai visité les temples d’Onomichi, me perdant de temps en temps dans les dédales de ses rues étroites au tracé tortueux. J’y suis tombée sur un musée des chats, sur un photographe à l’appareil datant de l’époque des Lumières… et sur un salon de thé extérieur.

Mon matcha… et sa lecture d’accompagnement

Mon matcha… et sa lecture d’accompagnement

Assise à une table en bois, j’ai pu boire un énième combo matcha-gâteau du voyage, respirant l’air marin provenant à la fois du bol et de la baie étalée devant mes yeux. L’hôte s’est fait discret et est retourné à l’intérieur pour me laisser profiter du moment seule (il n’y avait que moi de cliente), mais a répondu aimablement à mes questions. En effet, il y avait à la lisière du bois une ancienne salle de thé avec deux tables et un kama (bouilloire, ici suspendue au-dessus d’un trou dans le sol). De ma place, je me suis plu à m’imaginer en Japonaise des années 20, y prenant un matcha servi par une dame en kimono. Soudainement, l’air a senti bon la poussière des vieux livres et des souvenirs.

La salle de thé ancienne

La salle de thé ancienne

Références

1. Thé vert infusé couramment bu au Japon. Signifie « thé à l’étuvée ».
2. Thé vert en poudre fouetté dans un peu d’eau. Se boit en quelques gorgées dans un bol (chawan).
3. Dessert composé de petits mochi (boules de pâte de riz) flottant dans un bouillon de pâte de haricots (azuki) chaud et sucré.
4. Portail traditionnel japonais.
5. Bol à thé.

Adresses

Auberge à Hagi (Hagi no ya)

Nom en japonais : 民宿萩の家
Adresse : 山口県萩市土原608
Tél. : 0838-22-3319
Téléc. : 0838-26-3799
Courriel : [email protected]

Salon de thé à Miyajima (Fujiira honten)

Nom en japonais : 藤い屋 本店
Tél. : 0829-44-2221
Adresse : 広島県廿日市市宮島町幸町東浜1129

Salon de thé à Onomichi (Han-u tei)

Nom en japonais : 帆雨亭
Adresse : 広島県尾道市東土堂11-30
Tél. : 0848-23-2105
Adresse : http://onomichi.sakura.ne.jp/han-u/main.html

Vous avez aimé la première partie de mon aventure du thé au Japon? Voici la suite :

L’ouïe : Sutaba et depâto

En plein cœur de la ville, qu’il s’agisse de Hiroshima, Ôsaka ou Tôkyô, où trouver du thé? Oui, les petites villes énumérées jusqu’à maintenant recèlent des trésors de traditions un peu cachés, mais bel et bien accessibles à celui qui ose demander. Toutefois, le Japon d’aujourd’hui n’est pas que tradition; il offre plus souvent qu’autrement des façades de béton sur lesquelles se répercutent les bruits de la ville (dont la musique pour le moins énergique provenant des arcades).

Pour le touriste de passage et le citadin en vous, il est toujours possible d’acheter ou de consommer un bon thé sans sortir des centres commerciaux, souvent reliés aux gares d’autobus ou de train. Cherchez d’abord un depâto (de l’anglais department store), des grands magasins à plusieurs étages qui font penser à La Baie ou au Printemps (par exemple, Mitsukoshi ou Takashimaya). Au fond d’un étage (regardez le plan), vous trouverez sans doute un salon de thé où l’on sert un bol de matcha accompagné de quelques gâteries traditionnelles ou de glaces. L’ambiance y est souvent un peu impersonnelle et aseptisée, mais néanmoins silencieuse et propice au recueillement.

Vue sur les illuminations de Noël, d’un Starbucks à Ôsaka

Vue sur les illuminations de Noël, d’un Starbucks à Ôsaka

 

L’atmosphère sera sans doute plus dynamique et bruyante au Sutaba, petit nom affectueux du célèbre Starbucks. Matcha latté ou hôjicha latté? Ce dernier, un thé torréfié fait de feuilles et de brindilles, donne une boisson particulièrement réconfortante… tout en étant moins caféinée. À boire lors d’une crise de mal du pays.

En avant-plan, un hôjicha latté

En avant-plan, un hôjicha latté

 

Avant de reprendre votre train ou votre bus, descendez au sous-sol du depâto, le paradis de la bouffe. Outre les sushi et les pâtisseries de toutes sortes, vous y repérerez fort probablement un ou deux kiosques de thé offrant, en plus de leurs thés superbement emballés, une dégustation en théière kyûsu (1).

N’oubliez pas non plus d’attraper une bouteille de thé (petto botoru, de PETE bottle) dans une machine distributrice pour la route! Le thé est ici frais ou chaud, et soit vert, wulong ou noir, parfois parfumé ou sucré, mais généralement nature.

 

Enfin, le goût : Shizuoka, Nara et Kyôto

Ici, je mets de côté ma propre expérience de voyage pour vous donner quelques suggestions d’un professionnel du thé, Hugo Américi de la maison de thé Camellia Sinensis. Dans le cadre de son travail, il est allé huit fois au Japon et a pu visiter de nombreux lieux de thé situés à divers points dans la chaîne de production.

Jardin Miyasaki de la famille Issinen (photo gracieuseté de Hugo/Camellia Sinensis)

Jardin Miyasaki de la famille Issinen (photo gracieuseté de Hugo/Camellia Sinensis)

Selon lui, il est difficile pour le touriste (dont moi) de visiter par lui-même des jardins de thé ou des producteurs. Il recommande de vous informer, par exemple auprès du concierge d’un grand hôtel d’une ville productrice, comme Shizuoka, ou sise près des plantations, comme Kyôto (près d’Uji), afin de voir s’il existe des tours guidés, à la manière des visites de vignobles. Ainsi, vous éviterez d’arriver comme un cheveu sur la soupe dans une plantation où les employés sont occupés par les récoltes, ou encore de tourner en rond et de vous perdre dans la campagne japonaise.

Un salon de thé à Nara (photo gracieuseté de Hugo/Camellia Sinensis)

Un salon de thé à Nara (photo gracieuseté de Hugo/Camellia Sinensis)

 

À Shizuoka, à Nara et à Kyôto, des salons de thé à l’esthétique savoureuse méritent votre détour. Voilà des endroits spécialisés où vous pourrez non seulement déguster de fins thés japonais dans les meilleures conditions de température (pas ébouillantés ainsi que les Japonais le font à la maison lorsqu’ils prennent leur thé du quotidien), d’eau, de temps et de technique d’infusion. Le service y est tellement personnalisé qu’on vous prépare même chacune de vos infusions dès que vous avez fini votre tasse!

Hugo en pleine dégustation de thé à Shizuoka

Hugo en pleine dégustation de thé à Shizuoka

Mon grain de sel (ou, devrais-je dire, de sucre) : dans la ville de Nara, on trouve dans la rue principale un petit établissement servant quelques sortes de matcha – il est rare qu’on puisse choisir ainsi, armé de la description du gout de chacune! – et des parfaits au matcha. Le mariage entre classe et accessibilité donne lieu à une expérience unique et agréable.

Matcha et pain au matcha à Nara

Matcha et pain au matcha à Nara

 

L’intuition : le Japon

Voici, pour finir, quelques informations qui vous permettront de développer votre sixième sens de chercheur de thé.

Cherchez d’abord le caractère pour « thé » : 茶, prononcé « tcha ». Et essayez les quelques phrases utiles suivantes :

すみません、お茶/お抹茶/紅茶が飲みたいんですが…
(Sumimasen, ocha/omatcha/kôcha ga nomitai ndesu ga…)
‘Excusez-moi, j’aimerais boire un thé vert / un matcha / un thé noir…’

すみません、お茶が買いたいんですが…
(Sumimasen, ocha ga kaitai ndesu ga…)
‘Excusez-moi, j’aimerais acheter du thé…’

Laissez ces phrases en suspens. Elles seront interprétées comme des questions signifiant votre désir de trouver un endroit où l’on sert ou vend du thé.

抹茶セットをください。
(Matcha setto wo kudasai.)
‘Un matcha set s.v.p.’
Un classique.

Enfin, Hugo et moi vous conseillons de visiter le Japon en avril-mai (pour voir les cerisiers en fleurs et profiter de la première récolte de thé) ou encore entre septembre et décembre (pour voir les feuilles rouges et profiter de la récolte d’automne). En juin-juillet, la saison des pluies pourrait vous ôter l’envie de sortir vos souliers de marche, et en août, la chaleur accablante aurait sans doute le même effet. Vérifiez cependant le climat de la ville que vous prévoyez visiter, car le Japon s’étend sur plusieurs degrés de latitude, de sorte que les températures varient énormément.

Références

1. Théière japonaise, généralement de faible contenance, dont la poignée est un manche situé sur le côté et le bec se trouve à l’avant.

Adresses

Salon de thé à Kyōto (Tsubakidō chaho)

Nom en japonais : 椿堂茶舗
Tél. : 075-644-1231
Adresse : 京都府京都市伏見区深草北新町635

Salon de thé à Kyōto (Chakukan)

Nom en japonais : 茶空間
Adresse : 静岡市葵区若松町81-2
Tél. : 0800-200-1311
Téléc. : 054-221-1233
Adresse : http://www.chakukan.com
Courriel : [email protected]

Salon de thé (matcha) à Nara (Kyōshōan)

Nom en japonais : 京匠庵
Tél. : 0742-27-7715
Adresse : 奈良県奈良市橋本町26-3 トキワビル2F

J’espère vous avoir donné le gout d’aller vous aussi suivre vos pas et créer votre propre université du thé dans les villes pittoresques du Japon. Armé de ces quelques conseils, de mes meilleures images et de vos sens en éveil, vous ne pouvez que réussir vous aussi. Bons thés!

Avez-vous déjà visité le Japon? Quelles ont été vos découvertes particulières?

Découvrez bientôt la suite de mon aventure du thé au Japon!

Aimée Lévesque
hiroshimem.com

Sur la route du thé au Japon

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11 commentaires

  • Commenter
    Yakimono
    8 janvier 2013 à 01 h 47

    merci pour cet article très ruche en culture, j’ai une grande passion pour le thé

    • Commenter
      Jennifer
      8 janvier 2013 à 07 h 29

      As-tu déjà intégré cet intérêt à tes voyages?
      N’oublie pas de surveiller la 2e partie!

  • Commenter
    mace
    22 janvier 2013 à 04 h 21

    Bonjour et bonne année. Je souhaiterais faire un trip cette année (de mars à ???) pourquoi un tour du monde ??
    J’aimerais bien savoir comment tu t’y prends pour organiser des trips aussi enrichissant.
    Merci de ta reponse,
    Cordialement,
    Pascale MACE

    • Commenter
      Jennifer
      25 janvier 2013 à 04 h 38

      Bonjour!

      As-tu des questions précises? Il me fera plaisir de t’aider ou de demander à Aimée de venir y répondre aussi! Sais-tu où tu veux partir? Japon? Asie? Amérique du Sud? Etc.

      A+

      • Commenter
        mace
        26 janvier 2013 à 05 h 41

        Bonjour, ou plutôt bonsoir,

        oui j’aimerais faire Chine, Japon, Corée et aussi le Pérou.

        A+

        • Commenter
          Jennifer
          29 janvier 2013 à 06 h 14

          Je pourrai te donner des conseils pour le Pérou après le mois de mai, car j’y serai, mais sinon, pour l’Asie, je ne peux pas trop t’aider. Je vais demander à Aimée de venir jeter un oeil pour te filer un coup de main!

        • Commenter
          Aimée Lévesque
          30 janvier 2013 à 11 h 27

          Bonjour Pascale,

          Je suis désolée de ne pas avoir répondu avant, je devais réfléchir à ma réponse…

          Je ne planifie pas beaucoup mes voyages. Je trouve d’abord un endroit pour dormir (au Japon, les ryokan sont souvent moins chers et plus traditionnels que les hôtels réguliers), puis je me documente sur quelques activités principales de la ville. Cependant, je laisse beaucoup au “hasard” : j’aime demander aux gens ce qu’il y a à faire, où est-ce qu’ils vont pour faire telle activité, etc. (Ça va mieux quand on parle la langue, mais il est toujours possible de trouver des gens qui parlent anglais au Japon, en cherchant un peu.)

          C’est ça mon truc numéro 1 : me laisser guider par l’instant!

          Si tu as d’autres questions spécifiques sur le Japon, je peux tenter d’y répondre. Pour ce qui est de la Corée et de la Chine (deux autres superbes destinations), je n’y suis pas allée assez longtemps pour pouvoir te conseiller.

          Bons préparatifs!

          Aimée

          • Jennifer
            1 février 2013 à 10 h 28

            Merci pour ta réponse Aimée!

  • Commenter
    Une route du thé au Japon – La suite
    30 janvier 2013 à 03 h 01

    […] avez aimé la première partie de mon aventure du thé au Japon? Voici la suite […]

  • Commenter
    tunimaal @ Japon
    15 décembre 2013 à 02 h 33

    Sympa ton trip des 5 sens … Je n’ai pas encore fait cette partie du Japon mais il me tarde de me lancer dans ces contrées et de découvrir ce que tu as pu voir sur place, surtout pendant ton année d’études ^^

  • Commenter
    Trois choses que j’ai apprises de mon récent périple seule
    3 mars 2014 à 05 h 29

    […] suis donc partie, cette fois encore, avec pour seul bagage un rouleau de tape (dans un sac à dos). L’itinéraire n’était […]

  • Commenter

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